La Cour européenne des droits de l’Homme résiste à la pandémie

Assisté de la nouvelle greffière de la Cour Marialena Tsirli et du nouveau greffier adjoint Abel Campos, le président de la Cour européenne des droits de l’Homme, Robert Spano, a dressé le bilan de l’année 2020 ce jeudi 28 janvier 2021 lors une conférence de presse en ligne

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Malgré la crise sanitaire mondiale, la Cour européenne des droits de l’homme a pu poursuivre ses activités. Assisté de la nouvelle greffière de la Cour Marialena Tsirli et du nouveau greffier adjoint Abel Campos, le président de la Cour européenne des droits de l’Homme, Robert Spano, a dressé le bilan de l’année 2020 ce jeudi 28 janvier 2021 lors d’une conférence de presse en ligne

Dès le début de la crise sanitaire, des équipes ont été mises en place pour assurer la continuité et huit audiences de Grande Chambre se sont déroulées en visioconférence. Le travail au cours de l’année n’a donc jamais été interrompu.
En effet, si la Cour n ́est pas une institution sanitaire confrontée directement au défi de soigner les malades, elle est une institution primordiale au niveau européen avec pour mission de sauvegarder les principes fondamentaux de la Convention, la démocratie, l’État de droit et les droits de l’Homme ; principes directement affectés par la crise sanitaire.

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M. Robert Spano, Président de la Cour européenne des droits de l’Homme, lors de la conférence de presse

Le président Spano a ensuite indiqué que le nombre de requêtes ayant donné lieu à un arrêt de grande chambre ou de chambre a augmenté de 22 % par rapport à 2019. « C’est un point très important, car les arrêts rendus par la Grande Chambre et les chambres sont les plus complexes et soulèvent les questions les plus sérieuses ». Le président a par ailleurs souligné que des arrêts très importants de Chambre et de Grande Chambre ont été rendus dans des affaires portant notamment sur des questions relatives à l’état de droit, telles que l’indépendance du pouvoir judiciaire, les droits électoraux, les différends et conflits interétatiques et la détention arbitraire de personnes politiques et publiques ainsi que de juges.

La France tient à féliciter la Cour pour avoir su poursuivre ses activités sans que la pandémie n’affecte son efficacité !

Dernière modification : 02/02/2021

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