L’Ambassadrice de Villemeur apporte son soutien aux forces démocratiques du Bélarus
L’Ambassadrice Violaine Billette de Villemeur, Envoyée spéciale de la France pour la Biélorussie, était en déplacement à Strasbourg le 20 juin 2023 pour apporter son soutien au Groupe du contact du Conseil de l’Europe avec les forces démocratiques du Bélarus.
L’Ambassadrice Violaine Billette de Villemeur, Envoyée spéciale de la France pour la Biélorussie, s’est réunie à Strasbourg avec les forces démocratiques du Bélarus invitées à participer à la session plénière de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe ce mardi 20 juin 2023.
Dans la capitale européenne, Mme De Villemeur s’est notamment entretenue avec Mme Sviatlana Tsikhanovskaïa, leader de l’opposition démocratique biélorusse en exil, et son équipe, et a participé à un dialogue organisé par la Commission des questions politiques et de démocratie de l’Assemblée parlementaire associant également MM. Ivan Kravtsov, Secrétaire exécutif, membre du conseil de coordination, Razam ‘Together’ Party ; Dmitry Kuchuk, Président, Parti des verts du Bélarus ; Anatol Liabedzka, Conseiller de Mme Sviatlana Tsikhanouskaya en matière de réforme constitutionnelle et de coopération parlementaire, United Civil Party. Les discussions ont porté sur "la dimension biélorusse des conséquences politiques de l’agression de la Fédération de Russie contre l’Ukraine et la liquidation des partis politiques en Biélorussie". L’après-midi, elle a également assisté au débat en session plénière sur « Relever les défis spécifiques auxquels sont confrontés les Bélarussiens en exil », en présence de Mme Sviatlana Tikhanovskaïa.
Au cours de son déplacement, l’Envoyée spéciale de la France pour la Biélorussie a également pu échanger avec des représentants de la communauté diplomatique à Strasbourg et des parlementaires français ou européens solidaires des forces démocratiques du Bélarus. Celles-ci sont confrontées depuis les élections frauduleuses de 2020 à une répression terrible du régime de Lukashenko, encore aggravée depuis la guerre d’agression de la Russie contre l’Ukraine, dont les autorités biélorusses se sont rendues complices. La qualification des faits de terrorisme, d’extrémisme, de calomnie ou d’insulte aux autorités, vise particulièrement les opposants à la guerre. De très nombreux journalistes indépendants ont été arrêtés ou poussés à l’exil, condamnés à de lourdes peines d’emprisonnement. Le nombre de prisonniers politiques reconnus dépasse 1 500.